A propos de Strugg STRUGG est-il un genre de « KAMIKAZ », seul sur scène aux commandes de ses machines? Ou est- ce la furie que dégage certains de ses titres comme « Keep the distance » ou « Jesus a liar » ? Surement un peu des deux.
!Après plusieurs EP sur 2010/2011, STRUGG enchaine une série de concerts jusqu'à fin 2012 ; il s´enferme alors et compose dans son studio de Bourges pour accoucher de « KAMIKAZ », un album contenant autant de morceaux que de tranches de vie furieusement racontées. Si le disque est couleur sang, ça n´est évidemment pas par hasard. STRUGG y sample et re-sample ses propres sons sur des riffs de guitares métalliques, une rythmique persistante, parant le tout d´une voix saturée
déclamant ou hurlant selon l´humeur.
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Un peu d'auto destruction. Beaucoup de rouge. Un peu de noir et de la rancune passés à la machine. La tension est constante, soutenue par des basses saturées tandis que les batteries, tenaces, parfois martiales, entrainent l'ensemble au milieu d'un déluge de sonorités électriques et electro.
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De la noble sueur et des crescendos extatiques qui nous font penser que « Dirty » (Sonic Youth), « The Future of What » (Unwound) et «The Downward Spiral» (NIN) se partagent les étagères de sa discothèque.
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Trafiqueur de sons, dealer de rock-indus, STRUGG se soucie peu des structures toutes faites alors méfiez vous des accalmies... Hope you are STRUGG enough !
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